Le plat de résistance était constitué par une délibération concernant l'avis de la commune sur le schéma départemental, relatif à l'extension de la CDC dans le cadre de la réforme territoriale.
Le débat a donné lieu à un clivage au sein de la majorité municipale.
Laurent BEAUVAIS et Jean-Louis CARPENTIER ont adopté une attitude normande (p'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non) et n'ont donc pas voté contre ce schéma présenté par le préfet.
En ce qui nous concerne, nous avons confirmé notre soutien à cette réforme gouvernementale.
Le Maire a rappelé à l'ordre ses troupes menacées de clivage, et indiqué que lors des réunions préparatoires l'unanimité avait été enregistrée, pour voler en éclats lors d'une séance publique du conseil municipal.
Lors de la séance du 18 avril dernier, nous avions mis en garde le Maire sur une partie d'une délibération créant le grade de directeur territorial (lire à cet effet notre rubrique du 18 avril intitulée "souvenirs, souvenirs...)
Nous avons saisi le sous-préfet dans le cadre du contrôle de légalité des actes administratifs de la commune.
Il semblerait donc que celui-ci ait été négatif puisque le Maire a décidé de retirer cette partie de la délibération.
Ce qui est étonnant au terme de cette péripétie municipale, c'est qu'à l'unisson majorité et opposition de gauche, comme des moutons de Panurge, ont voté comme un seul homme pour cette délibération entachée d'irrégularité.
La question orale concernait le clivage public entre deux adjointes.
Le Maire a tenu à préciser qu'il s'agissait d'une affaire strictement privée, alors que quelques jours plus tôt, il avait indiqué qu'il fallait préserver l'unité majoritaire!
Le Maire n'est plus à une contradiction près!