La presse locale représentée par le quotidien Ouest-France et l'hebdomadaire Le Journal de l'Orne, se comporte trop souvent comme le porte-parole du maire, en ce qui concerne l'évocation de sujets politiquement sensibles.
Je suis intervenu dès le 2 avril 2014 auprès de ces deux organes de presse au sujet du feuilleton mal écrit par le maire dans sa bévue de publication erronée des résultats électoraux du 23 mars dernier.
La presse locale a volontairement minimisé la portée de cette mauvaise affaire (une de plus) pour l'image de la ville.
Elle a considéré que tout était réglé quand rien n'était réglé, et que pour le maire et le président de la CDC il n'y avait pas d'affaire, même si l'annulation de l'élection d'un conseiller communautaire FN est anti-constitutionnelle et donc illégale, au point que plus de trois mois après le Sous-Préfet d'Argentan lui-même reconnaît la caducité du jugement administratif de Caen du 12 juin 2014, le dénonce et se substitue à la justice pour indiquer la marche à suivre à l'élu dépossédé de son mandat électif et ce, en violation de tous les principes républicains!
Quel aurait été le comportement de la presse locale si l'élu dépossédé de son mandat électif avait été socialiste et que le maire avait été FN?