La censure politique de la presse locale

Rappel des faits:
10 septembre 2010, point presse sur le véritable bilan du contrat de site et la situation politique de la ville d'Argentan.
16 septembre 2010, compte-rendu du point presse.
Ouest-France relate correctement ce point presse occultant néanmoins le cas de l'entreprise Graph 2000 et la situation économique locale, tout en invitant quatre contradicteurs à s'exprimer.
Seul Michel DUCRET permanent de la CGT traitera le sujet et répondra à la question posée.
Les autres à savoir, Eric BORNEY, Sylvia BASSOT, et Laurent BEAUVAIS seront hors sujet, éludant la question posée et répondant en utilisant la diversion.
Ces trois-là ont en commun d'être engagés en politique, en leur qualité d'élus.
Un responsable d'entreprise sera également interrogé, Loïc JOSSE de l'entreprise Toupargel, qui s'exonérera d'une question...que je ne lui ai jamais posée!
Par contre Ouest-France n'a pas interrogé le responsable de l'entreprise Magnetti-Marelli, qui n'a pas honoré sa signature de la convention signée avec le conseil régional, lui faisant obligation de créer 111 emplois dans les trois ans à compter du 8 mars 2007!
Un avenant à cette convention sera signé le 18 février 2010, confirmant une dotation de 567 000 euros avec seulement une contrepartie d'une création de 62 emplois dans les trois années à venir!
On croit rêver sur le sérieux de la gestion de ce contrat de site!
Le Journal de l'Orne publiera un compte-rendu aseptisé et particulièrement allégé, au point d'ignorer les identités des entreprises concernées, ma demande de la démission d'Eric BORNEY, la situation économique locale, ainsi que les chiffres contradictoires du contrat de site.
En résumé, à la lecture des deux comptes-rendus, il est difficilement concevable que les deux médias aient pu assister au même point presse!
Seul média à être irréprochable, Normandie FM, qui a diffusé dans son journal du 1er octobre 2010, l'intégralité de mon interview.
Aucune censure de la part du journaliste, et des questions pertinentes de curiosité ont complété ce reportage.