Jean-François COPE président de l'UMP, a répondu aux attaques dont il est l'objet de la part de l'hebdomadaire "Le Point".
Il a indiqué qu'il ferait deux propositions de loi consistant à rendre transparents les comptes de tous les partis et micro-partis politiques, ainsi que des organes de presse.
Le principe étant de rendre transparent l'usage de l'argent public.
A quoi sert la cour des comptes?
Quel sort sera réservé à ces deux propositions de loi?
A ce jour, nul ne le sait.
Nous pensons que ces propositions de loi ne vont pas recueillir l'assentiment des partis politiques et des organes de presse, pour la simple et évidente raison que les magouilles font partie de leur mode de fonctionnement.
Dans la logique de COPE, il n'y a aucune raison objective à ce que seule l'UMP soit la cible d'une certaine presse, ce qui en dit long sur les pratiques du personnel politique et de la presse, qui s'emploient pourtant à donner des leçons de morale politique!
Au PS, il y a eu un ministre du budget chargé de réprimer la fraude fiscale qui était un voyou, et qui n'a pas hésité à nier l'évidence, les yeux dans les yeux à l'assemblée nationale!
Fraudeur patenté, Jérôme CAHUZAC faisait le beau sur les plateaux de télévision, tout en magouillant pour son compte personnel.
CHIRAC a été condamné à deux ans de prison de sursis dans l'affaire des emplois fictifs du RPR de la mairie de Paris, et ce sont les militants de l'UMP, qui n'existait pas à l'époque, qui ont mis la main à la poche pour payer 2 millions d'euros à l'issue de négociations avec le maire PS DELANOE, afin de lui éviter d'aller en prison!!!
Les mêmes militants UMP ont été sollicités pour payer 11 millions d'euros, après le rejet des comptes de campagne de Nicolas SARKOZY!
Elle a fière allure la France!
L'intervention de COPE confirme que la politique est pourrie, car il connaît bien le système et ses failles.
J'en veux pour preuve le refus du PS et de l'UMP (UMPS) de publier le rapport parlementaire sur les financements occultes des syndicats et de la formation professionnelle dit rapport PERRUCHOT!
Toujours est-il que Le Point ne doit pas être choqué de l'intervention du président de l'UMP car en droit pénal, la charge de la preuve incombe à la partie qui accuse.
Or, à ce jour Le Point n'a apporté aucune preuve à ses allégations.
Si les preuves avaient été apportées par Le Point, COPE n'aura pas pu intervenir comme il l'a fait.
C'est aussi simple que cela.