Dans l'édition datée du 21 juin 2010 de Ouest-France, Emeric MARTIN s'exprime au sujet de mon intervention lors du vote des subventions aux associations sportives du conseil municipal du 14 juin.
Dans l'édition datée du 16 juin un article signé Isabelle BOIS relate en ces termes mon intervention: "Le club a recruté un brésilien, je me dis donc qu'il a les moyens. Mais a t-il par ailleurs un centre de formation susceptible d'amener les jeunes locaux à atteindre ce niveau?"
Voilà le contexte fidèlement retranscrit.
Je rappelle à Emeric MARTIN que la mission d'un conseiller municipal est de contrôler les dépenses de la commune.
La commune investit grâce aux contribuables dans l'animation des associations.
Pour quel retour sur investissement?
En ce qui concerne le tennis de table, cette section de la Bayard Argentanaise pratique au plus niveau national.
Sans l'apport de la subvention municipale, ce club aurait-il les moyens d'assurer son train de vie d'un club de l'élite?
L'équipe de Pro A constitue la vitrine du club, mais un club professionnel se doit d'avoir un centre de formation.
Emeric MARTIN ne répond pas à ma question concernant l'existence ou non d'un centre de formation, et ses résultats en termes de jeunes formés au club retenus dans les différentes sélections.
Qu'y a t-il d'extraordinaire pour un élu de poser une question en conseil municipal relative au fonctionnement d'une association?
Emeric MARTIN adopte une curieuse posture défensive.
Il évoque les filières chinoise et brésilienne, quand je pose une question sur le fonctionnement du centre de formation!
Le tennis de table est une structure de joueurs professionnels puisque ces joueurs étrangers ne revendiquent aucune activité professionnelle en dehors du tennis de table.
C'est un double choix politique de la part du club et de la ville, qui soutient une structure sportive professionnelle.
Emeric MARTIN indique également que seuls 10% de français évoluent dans le championnat de Pro A, constitué donc à 90% de joueurs étrangers!!!!
Emeric MARTIN apprend aux lecteurs de Ouest-France que des joueurs brésilens paieraient pour s'entraîner à Argentan!
Emeric MARTIN aurait pu nous indiquer le coût de ces séances d'entraînement payantes pour des joueurs étrangers de haut niveau, que l'on devrait retrouver dans les recettes du club.
Enfin Emeric MARTIN indique avec un "nouveau gros soupir" que j'arrête "de lancer des polémiques en public (...)"
Qui s'excite bêtement sur une intervention en conseil municipal d'un élu, qui pose une question sur le fonctionnement d'un club performant, en ce qui concerne son élite étrangère, sinon Emeric MARTIN?
"Il est plus aisé de sortir le carnet de chèques pour payer des joueurs chinois ou brésiliens, que de former qualitativement de jeunes argentanais"
Qui peut prétendre le contraire?
Pour financer une structure de joueurs professionnels il faut en avoir les moyens financiers.
Emeric MARTIN ne devrait pas utiliser le terme "polémique" de manière péjorative, car la polémique qui est synonyme de controverse et de débat, reste une des vertus de la démocratie.
La "polémique" est interdite...en Chine!
Un conseiller municipal doit-il être soumis à la censure d'un président de club?
Je terminerai mon propos en rappelant que Emeric MARTIN est le président du club de tennis de table de la Bayard Argentanaise et a été il y a peu, candidat aux élections municipales de 2001 sur la liste socialo-communiste de Pierre PAVIS.
Ceci explique peut-être cela.