Certes, affirmer que la politique marche sur la tête n'est pas nouveau, mais aujourd'hui avec les remous liés à l'affaire CAHUZAC, cet escroc socialiste ministre du budget, cette posture atteint les sommets...la tête à l'envers!
Pour s'exonérer de la moindre défaillance, François HOLLANDE précise qu'il s'agit d'une faute personnelle, qui ne peut en aucun cas être assimilée à une implication du gouvernement...tout en prônant des dispositions collectives, visant chaque ministre et chaque député dans leurs déclarations de patrimoine!
Cette course à la transparence du patrimoine, qui n'est aucunement liée au mandat électif, est par essence malsaine.
Un élu est avant tout un citoyen qui ne naît pas élu, c'est à dire qu'il a eu une vie avant d'être mandaté par les électeurs.
Pour quelle raison initier une suspicion à l'égard d'un citoyen qui a eu une vie totalement indépendante de la politique?
Compte-tenu de la mentalité propre aux français, volontiers jaloux et envieux de celui qui réussit mieux, il est à craindre des dérapages et autres fantasmes liés à des attitudes contestables.
Pourquoi faire grief au citoyen qui a travaillé dur et économisé afin de se constituer un patrimoine?
Pourquoi à priori, accorder un blanc seing à celui qui ne fait pas grand chose pour améliorer son quotidien et aime faire la fête?
En termes clairs, pourquoi donner quitus à la cigale plutôt qu'à la fourmi?
Les socialistes au pouvoir, grands donneurs de leçon de morale, n'ont pas exigé que les députés soient contraints de produire les justificatifs de leurs indemnités de fonctionnement liées à l'exercice de leur mandat, soit 6412 € par mois!
Cette somme est à distinguer de leurs indemnités de fonction de député.
L'administration fiscale exige de justifier toute dépense de l'argent public.
Pour quelle raison le gouvernement socialiste dispense t-il que les députés en soient exonérés?