La pensée unique et le politiquement correct condamnent tout comportement en dehors du moule bien pensant.
Il en est de même à propos du projet de mariage entre deux être humains ayant des pratiques sexuelles minoritaires, sinon marginales.
Au prétexte d'égalité ou plutôt d'un égalitarisme ridicule des droits, il faudrait autoriser deux homosexuels à pouvoir se marier!
Le fait de ne pas autoriser le mariage des homosexuels ne constitue nullement une entrave à leurs pratiques sexuelles, qui sont du domaine de l'exercice de leur liberté individuelle.
Par contre, la société est organisée par le code civil qui définit le mariage comme étant l'union de deux êtres humains de sexe différent, afin de contribuer à assurer la pérennité de l'espèce humaine par la reproduction entre un homme et une femme.
Le mariage n'interdit pas davantage le divorce, évalué aujourd'hui à un sur trois mariages en France.
Un homme et une femme se marient pour le meilleur et pour le pire, mais le mariage n'est pas obligatoire pour avoir des enfants.
Jusqu'à preuve du contraire, un enfant ne peut naître des pratiques sexuelles d'hommes entre eux ou de femmes entre elles.
C'est un fait.
Alors pourquoi revendiquer pour les homosexuels un droit au mariage qu'ils ne revendiquent pas, avec l'arrière pensée de créer des divisions entre les français?
Les couples homosexuels constitués ou non par le mariage, souhaitent assumer néanmoins une maternité ou une paternité.
En l'état actuel cela est possible.
En autorisant le mariage pour les homosexuels, les dirigeants politiques actuels n'élèvent aucunement le débat concernant le sort des enfants adoptés et leur place dans une société inégalitaire par nature.
Il est donc inutile d'ajouter des difficultés à celles qui existent.
L'équilibre de la cellule familiale est constitué par un homme et une femme, ce qui n'exclut nullement que cet équilibre puisse être rompu par les aléas de l'existence.
Nous soutenons la manifestation du 13 janvier 2013 contre l'union par l'institution du mariage des homosexuels, au nom de la liberté de conscience et afin de préserver notre société de dérives comportementales potentielles.