Lors du conseil municipal du 25 juin 2012, il fut évoqué le cas du CUCS (contrat urbain de cohésion sociale) constitué de différentes actions à vocation sociale.
Comme d'habitude nous avons voté contre pour la simple et bonne raison que nous pensons que cet argent public dépensé n'a qu'un but, celui d'éteindre le feu social, et de gagner du temps.
En effet les problèmes liés aux conséquences de la mondialisation des marchés fragilisent le tissu social et aggravent par le chômage les disparités entre les citoyens, sans apporter de solutions sur le long terme.
Une action a été validée et ressemble à l'opération "recyclo" du contrat de ville 2006, qui avait engendré un gaspillage de 148 000 € pour la réparation de 18 vélos!!!
Cette fois, il s'agit d'une maquette du quartier Saint-Michel qui a été conçue avec des produits comestibles pendant de longs mois;;;
J'ai alors posé la question qui fâche à savoir, si les produits comestibles étaient frais?
Embarras dans la réponse et intervention énergique du maire pour venir au secours de la conseillère qui me répondait.
L'opération va coûter près de 10 000 €!
Lors du second tour des élections législatives, une électrice a reçu l'isoloir sur le corps!
Blessée au bras elle a dû consulter.
Appelée à se rendre à la mairie, elle a reçu un dédommagement de 27 € sans contre-partie écrite.
Le maire a confirmé ce fait divers qui m'a été rapporté par le fils de la victime, tout en ajoutant lui avoir présenté ses excuses en l'ayant dédommagée au nom de l'assurance de la ville.
Toujours est-il que cette pratique n'est pas saine, car tout le monde aura compris que ce qu'il est possible de faire avec 27 €, peut l'être avec des sommes plus importantes.
Le fils de la victime m'a consulté ce jour et m'a indiqué que sa mère allait peut-être déposer une plainte, afin de la garantir contre d'éventuelles séquelles.
Reste à élucider cette pratique qui n'est pas au demeurant exceptionnelle, compte-tenu de l'existence de régies communales qui permettent des transferts d'argent liquide.
Reste également à élucider si la victime a signé une décharge à la mairie, ce que ni le fils ni le maire n'ont pu me dire.