Par opportunisme électoraliste, Laurent BEAUVAIS avait programmé une réunion inutile de la CDC le 18 mars 2014, soit 5 jours avant le premier tour de scrutin des élections municipales, afin que la presse en rende compte 3 jours avant le 23 mars.
Pourquoi par opportunisme?
Tout simplement pour rappeler aux lecteurs-électeurs qu'il tenait toujours le manche de la CDC et que tout allait bien.
Pourquoi inutile?
Tout simplement parce-qu'après les élections municipales, il faudra réinstaller un nouvel organigramme de la CDC et que la nouvelle composition de la CDC pourra si elle le désire, annuler toutes les décisions prises antérieurement.
Le code général des collectivités territoriales précise que la convocation d'une séance doit parvenir au conseiller communautaire 5 jours francs avant la date de la séance.
J'aurais donc dû recevoir cette convocation le mercredi 12 mars dernier délai, or c'est précisément à cette date qu'elle m'aurait été envoyée.
Le 17 mars, j'ai trouvé dans ma boite aux lettres un avis de passage m'indiquant que je devais retirer une lettre au bureau de Poste, à partir du 17 mars, 10 heures.
Devant m'absenter avant 10 heures je n'ai retiré cette lettre que le 21 mars.
Cette lettre était effectivement ma convocation.
Si le code général des collectivités territoriales prévoit un délai de 5 jours pour informer le conseiller communautaire, c'est pour que celui-ci dispose d'un temps suffisant pour préparer la séance à venir.
N'ayant pu disposer de ce temps nécessaire et n'ayant pas reçu de convocation dans le délai imparti par la loi, je n'ai donc pas assisté à cette séance inutile.
Toutes les conditions sont donc réunies pour que le ronron de la CDC continue après les élections municipales...pour le plus grand malheur de l'économie locale.