Ouest-France a publié un entretien avec le maire d'Argentan qui fanfaronnait sur les taux d'imposition locaux qui n'auraient pas augmenté depuis plus de vingt ans, c'est à dire depuis 1992.
Nous avons indiqué qu'à partir d'une publication par le même journal d'une cartographie concernant l'augmentation des taxes foncière et d'habitation, il y avait lieu d'observer une augmentation significative pour une période de 2006 à 2011. (plus 9,23% pour Argentan)
Dans l'édition datée des 13 et 14 octobre 2012, Ouest-France revient sur le sujet pour expliquer à ses lecteurs les mécanismes du calcul fiscal, tout en confirmant ce que le maire disait le 8 octobre 2012.
Le problème c'est que Ouest-France procède par un mélange des genres, en comparant une période de 2006 à 2011, à une période datant de 1992.
Ce qui est constaté et contrairement à ce qui est écrit, c'est que la taxe foncière a augmenté à Argentan de 1,92% de 2011 à 2012, que des gouvernements socialistes ont géré la France antérieurement à 1992 et de 1997 à 2002 et qu'à ce titre, ont fixé les bases fiscales d'Argentan au nom de l'Etat.
Un rappel utile: le montant de l'impôt local est obtenu par le produit des taux d'imposition par les bases fiscales.
Une évidence apparaît, c'est que les contribuables qui ont vocation à enrichir les collectivités locales et l'Etat, n'ont pas de retour sur investissement à Argentan, compte-tenu de la situation économique et démographique catastrophique de la ville.
De plus, la pression fiscale à Argentan est très forte, en comparaison de la pression fiscale des autres villes de la même strate. (CQFD)