Il a fallu plus de cinq mois au Maire pour présenter le compte-rendu du conseil municipal du 14 juin2010!
On ne risque pas d'évoquer les cadences infernales pour les services administratifs de la Mairie d'Argentan!
Nous avons refusé d'adopter ce compte-rendu pour une simple raison de manque d'objectivité et d'honnêteté.
Au sujet de l'admission des titres en non valeur (effacement de la dette) au bénéfice de l'association SOS Gaspillage que j'ai présidée pendant plusieurs années, j'ai apporté les précisions suivantes:
L'affaire remonte aux années 1990, lorsque nous avons introduit un recours devant le tribunal administratif de Caen, afin d'obtenir le remboursement des salaires indument perçus par le directeur de cabinet de François DOUBIN et du secrétaire général de la Mairie.
Notre association a été déboutée au motif qu'elle n'était pas partie à la requête initiale, puisqu'un syndicat du personnel communal avait antérieurement introduit une requête pour annuler la promotion du secrétaire général devant servir de référence salariale, afin de pouvoir très bien rémunérer... le directeur de cabinet du Maire qui doit être payé à 90% de l'indice salarial le plus élevé en fonction dans l'administration concernée.
C'était le tour de passe-passe de François DOUBIN pour détourner la loi au profit de son collaborateur.
La promotion illégale de directeur territorial de classe exceptionnelle fut annulée.
La mégalomanie de François DOUBIN est révélée par cet acte, puisque ce grade n'existe que pour les villes de plus de 150 000 habitants!
Le tribunal a annulé la délibération du conseil municipal mais les salaires indument perçus n'ont jamais été remboursés aux contribuables argentanais.
Ces pratiques contestables ont été cautionnées par le Maire actuel, en sa qualité de premier adjoint, et n'ont pas été mentionnées dans le compte-rendu.
C'est la raison pour laquelle nous l'avons refusé.
Nous nous sommes abstenus sur l'agenda 21, auquel participe notre collègue Françoise SCREVE, car les 50 actions déclinées nous rappellent trop les 110 engagements électoraux de François MITTERRAND, qui ont eu le destin que l'on connaît.
L'agenda 21 ressemble à un programme électoral, d'autant que sa durée de vie est exactement calquée sur la durée du mandat des futurs conseillers généraux de 2011 à 2014.
L'aspect virtuel est évidemment présent dans l'agenda 21.
Un exemple des 50 actions déclinées: celui des vélos à louer, quand on se souvient qu'en 2006, le contrat de ville a décidé la dépense de 148 000 euros pour réparer des centaines de vélos, qui n'ont jamais été vus!
Où sont-ils?
Où est passé l'argent?
Nous avons attiré l'attention du Maire sur deux délibérations qu'il a fait voter le 27 septembre 2010 concernant des demandes de subventions pour financer l'aménagement des berges de l'Orne.
Le problème c'est que selon nos sources, l'attribution des subventions ne pourrait se faire que si les paysages et l'environnement sont visibles de l'autoroute dans le cadre du 1% de l'A88.
Jusqu'à plus ample informé, les berges de l'Orne ne sont pas visibles depuis l'autoroute!
Pour la énième fois, nous avons réclamé la restauration de l'orgue de l'église Saint-Martin.
Nous avons voté contre la subvention exceptionnelle de 3000 euros attribuée à l'office municipal des sports, en plus de sa subvention de fonctionnement de 10 000 euros!!!
L'office municipal des sports a vocation à réfléchir aux destinées du sport local.
Pour ce faire, lui faut-il 13 000 euros pour que ses membres réfléchissent, quand il existe déjà une commission municipale des sports et un service des sports?
Dans une commune qui a pris l'habitude de gaspiller l'argent public, c'est un gaspillage de plus.
Nous avons voté contre la vente de la maison des abbesses compte-tenu de son caractère historique évident, et déploré que le Maire n'a jamais entrepris de démarches afin d'obtenir des financements pour la restaurer.
Interrogé, le Maire n'a pas été en mesure de répondre, et pour cause.
Nous lui avons demandé s'il avait sollicité son collègue président de la région pour étudier le projet de restauration de cette maison des abbesses.
Silence gêné du Maire.
Nous avons posé des questions diverses dont l'une relative au mécénat en faveur du quai des arts par les entreprises et commerces subventionnés dans le cadre du contrat de site.
Le Maire n'a pas répondu à notre question, car à l'évidence il n'a pas sollicité ces entreprises et commerces subventionnés par de l'argent public, afin de réduire la pression fiscale des contribuables argentanais.