Dire que les femmes sont de mauvaise foi est-il un pléonasme?
Sérieusement nous ne le pensons pas, en tout cas, pas toujours...
Il faut néanmoins leur reconnaître une certaine aptitude à varier, comme le dit l'adage.
Rien de tout cela lors de la mise en place d'Argentan Intercom, tout juste un manque de courage et de cohérence.
Avec un zeste de pudeur hypocrite qui le caractérise, Laurent BEAUVAIS annonce la liste des candidats cooptés par le fameux "groupe de travail" aussi anonyme que virtuel, pour y assurer les fonctions de vice-présidents.
Aucune femme n'y figure, mais aucune d'entre elles ne fait acte de candidature!
Lorsque la liste définitive des 7 vice-présidents est annoncée, bien évidemment certaines font remarquer qu'il n'y figure aucune femme!!!
Puis vient l'élection des membres du bureau au nombre de 7 dont 4 femmes, présentées par le toujours fameux "groupe de travail"!
Quelle générosité!
Pourtant, l'une d'entre elles va briser cette belle harmonie bien huilée à l'avance, en se déclarant candidate!
Il s'agit de Christiane DIVAY, maire de Fontenai sur Orne.
Elle obtiendra 26 voix sur les 66 possibles, parce-qu'il ne manquerait plus qu'une dissidente vienne se mêler à la distribution des accessits à laquelle elle n'avait pas été préalablement conviée.
Pour ma part, j'ai félicité Christiane DIVAY d'avoir osé, car elle rend hommage à la démocratie en laissant planer une incertitude quant à l'issue d'un scrutin à bulletin secret.