Mes investigations en cours me permettent de constater que dès octobre 2012, le maire et d'autres élus locaux, cantonaux et régionaux ainsi que la sénatrice ont été informés des irrégularités comptables observées au profit de l'association paramunicipale « Les jardins dans la ville », au préjudice de l'association « Epicure et compagnie ».
Les flux financiers allaient donc toujours dans le même sens, grâce à une porosité délictuelle orchestrée par deux responsables, ayant un pied dans chaque association.
Pris la main dans le sac, ces deux responsables ont remis leur démission en août 2012 de l'association « Epicure et compagnie ».
Le bureau de « Jardins dans la ville » présidé par Roger JOUADE, recense quatre élus de la majorité municipale et le conseil d'administration en recense deux, soit un total de six élus locaux majoritaires.
L'association « Jardins dans la ville » reçoit des aides publiques sous la forme de subventions de la commune, du conseil général, du conseil régional, de l'Etat, et de l'Europe pour un budget de 350 000 €. (2012)
L'association « Epicure et compagnie » ne reçoit pas de subvention de la ville.
L'attribution de subventions a des associations relève de l'intérêt général, puisqu'elles font l'objet d'une demande financière et de projets conformes à l'objet statutaire des associations.
Les élus ont vocation de contrôler l'utilisation de l'argent public.
Dans le cas du contentieux entre Michel ONFRAY et « Les jardins dans la ville », il est constaté que les élus informés des pratiques délictuelles, ont choisi l'enlisement et la dissimulation, plutôt que la transparence de l'utilisation de l'argent public.
Mes investigations en cours seront terminées fin avril 2013.