Il s'agit effectivement d'un feuilleton, tant l'absence de perspective politique pour ce sujet a été et est criante.
Depuis trop d'années, le maire invoque le peintre local à la notoriété internationale solidement établie, pour justifier je ne sais quelle posture en matière de politique attractive du tourisme.
Fernand LEGER serait-il devenu trop encombrant pour un maire emprunté et surtout dépourvu d'idées?
Le constat au terme de tant de tergiversations, c'est que la notoriété du peintre n'est absolument pas au service de la ville et qu'elle n'a jamais été exploitée comme elle aurait dû l'être.
Mais Fernand LEGER ne fait pas exception et intègre le gâchis global local!
Le maire est semble t-il plus doué pour brader le patrimoine foncier de la ville, que pour le valoriser.
En 2003, il eût l'idée "géniale" de soulager le patrimoine immobilier local en mettant en vente la maison dite de Fernand LEGER!
Auparavant, le maire de l'époque François DOUBIN avait eu une autre idée "géniale" (décidément à Argentan, nous n'avons que des maires géniaux!) de confier à un conseiller municipal (Patrick HUREL) la mission de "faire vivre cette maison"!
L'artiste connu Georges ROUSSE avait alors investi la maison et en y créant une œuvre gigantesque en trompe l'œil.
Résultat des courses de cette restauration pas du tout géniale, cloisons et planchers ont souffert et ont été saccagés, voire détruits et tout cela pas en trompe l'œil!
Puis, comme les services municipaux veillaient sur cette maison à préserver, des individus ont pu sans aucune difficulté s'y introduire et se sont installés en en faisant une résidence secondaire qui fut totalement dégradée.
Lors du conseil municipal du 3 novembre 2003, le maire inscrit à l'ordre du jour de la séance, cette maison dite Fernand LEGER de 200 m2 à la vente pour 15 400 €, tout en désignant l'acheteur, à savoir le philosophe Michel ONFRAY.
Le philosophe avait des projets de réhabilitation pour l'immeuble.