Depuis 2008, Alain LAMBERT a cumulé à la fois ses états d'âme et des bévues électorales.
Comme nous l'avons déjà indiqué, il fallait qu'Alain LAMBERT quitte son trône.
Tous les candidats qu'il a soutenus à l'occasion des élections municipales et cantonales de 2008 ont échoué.
Alençon est passée à gauche, et il a abandonné son canton d'Alençon pour s'abriter dans le bucolique canton de Putanges.
Entre-temps il avait annoncé sa candidature à la présidence du Sénat pour se rétracter et se contenter de la vice-présidence de la commission des finances.
Enfin, le sommet fut atteint lors des régionales de 2010 où il sollicita les suffrages des militants UMP afin d'être désigné tête de liste.
Une fois désigné, il annonce son retrait et milite contre Nicole AMELINE au profit de Jean-François LEGRAND et Jérôme NURY, qui élus minoritaires démissionneront de leur mandat!
Ses attitudes incohérentes auront pour conséquence d'établir le record du plus faible score de la droite à Argentan (13%!)
Alain LAMBERT en tant que président de l'UMP dans l'Orne, ne donnait pas envie de faire de la politique.
Depuis peu, il déclarait à qui voulait l'entendre, être opposé à la candidature de Nicolas SARKOZY à la présidentielle de 2012.
Son dernier « exploit » fut de déclarer qu'il souhaitait créer un groupe centriste au Sénat.
Issu de la démocratie chrétienne, le centre est sa véritable famille politique.
Il ne lui reste plus qu'à démissionner de son siège du conseil général afin de faire de la place à d'autres plus porteurs dans l'action politique.
Alain LAMBERT a toujours voulu faire savoir qu'il était un expert en finances publiques.
Il a obtenu son bâton de Maréchal en étant nommé ministre délégué au budget.
Nicolas SARKOZY a entendu son appel et vient de lui offrir une voie de garage en le nommant à la cour des comptes.
Le pouvoir politique a toujours agi ainsi avec ceux dont il souhaitait se débarrasser.