De tous temps, l'argent a fasciné le genre humain.
L'argent donne le pouvoir, le pouvoir de séduire, de corrompre, de consommer, d'asservir, et rend envieux, jaloux, et matériellement dépendant.
L'argent ne fait pas le bonheur, mais il contribue à rendre la vie quotidienne plus agréable.
C'est une réalité.
Que demandent les plus démunis d'entre nous: de l'argent pour améliorer leur pouvoir d'achat.
C'est la raison pour laquelle le maintien des "restos du cœur" est en soi un scandale, car il est la preuve matérielle qu'au 21 ème siècle, des hommes et des femmes n'ont pas les moyens de se nourrir convenablement, même en exerçant une activité professionnelle.
Rappelons que la création des "restos du cœur" a été la réponse de Coluche à la politique anti-sociale de la gauche en 1985!
Alors, à partir de quels revenus a t-on suffisamment d'argent pour vivre?
Peut-on et (ou) doit-on avoir une ou plusieurs maisons, une ou plusieurs voitures, etc...
Comment et à quel titre, et au nom de quel principe peut-on et doit-on limiter les revenus des uns et des autres?
Une limite des revenus se heurterait frontalement à la liberté individuelle qui constitue le fondement du fonctionnement de nos sociétés.
Pourquoi limiter les revenus de tel chef d'entreprise et pas ceux des artistes etc...?
Pourquoi limiter les dividendes des actionnaires qui ont investi dans des entreprises, comme par exemple l'Etat qui représente les contribuables?
Par contre, nous sommes résolument contre l'existence des paradis fiscaux.
Le terme est suffisamment évocateur: "paradis"!
Toutes les déclarations, toutes les intentions seront vaines, tant que subsisteront ces paradis fiscaux voulus par les différents pouvoirs politiques de tous les pays du monde, car ils permettent la tricherie au préjudice des plus démunis.
Il faut tout simplement accepter et reconnaître que l'ensemble des pays veut tricher avec ses propres règles, et ce, en dépit des serments et autres
déclarations d'honneur des uns et des autres.
Si tel n'était pas le cas, il y a belle lurette qu'il n'y aurait plus de "paradis fiscaux"!
La récente affaire de Panama ne constitue qu'un rappel de ces évidences.