La presse locale toujours friande de nouvelles superficielles révèle la qualité, non pas des soins dispensés par l'hôpital, mais de son plafond.
Pensez donc, il existe même des prix pour apprécier les plafonds!
Désormais les visiteurs de l'hôpital vont-il attraper un torticolis?
Par contre, la presse locale est moins prolixe en ce qui concerne les planchers du quai des arts, qui eux n'ont pas eu de prix!
Il est vrai que leur mouvance et autres crevasses font désordre.
Mais avec des tapis ou de la moquette, on devrait pouvoir éviter les regards vicieux et tordus de ceux qui exigent du sérieux et du solide en contre partie de leurs impôts.
Les mal façons du quai des arts sont connues, mais rarement révélées par la presse locale.
Par contre, nous applaudirons à la consécration des soins dispensés par l'hôpital d'Argentan, quand celui-ci sera distingué par les hebdomadaires qui passent au crible la qualité des soins des établissements hospitaliers de France.
La vocation d'un hôpital est de soigner et bien si possible, et non pas d'être transformé en galerie de peinture ou d'art plafonnier, au motif de suppléer les carences d'une municipalité dans sa politique de la culture, au point de n'avoir consacré aucun musée ou aucun lieu évoquant la mémoire collective de la ville, comme celle du chemin de fer par exemple.
Il est vrai que nous l'avions proposé depuis une vingtaine d'années, mais comme les élus socialo-communistes sont des idéologues fermés à toute ouverture d'esprit et propositions, surtout si elles viennent de membres de l'opposition, les choses n'évolueront pas de sitôt à Argentan.