Vincent PEILLON (celui qui pose un lapin à France 2 et à Arlette CHABOT) est depuis peu ministre de l'éducation nationale.
A ce titre, il veut marquer la petite histoire de l'éducation de nos enfants et petits enfants.
Pour ce faire, il décide de travailler une demi-journée de plus par semaine, ce qui va tout changer!
Le palmarès de l'éducation nationale est éloquent: environ 20% des élèves de CM2 sont admis en 6ème sans maîtriser la lecture, l'écriture et le calcul!
A qui la faute?
Aux enseignants qui ne sont pas au niveau, ou aux enfants qui ne sont pas au niveau non plus?
La position de la France, tant dans les "performances" du second degré que dans celles de l'université sont à rechercher dans les profondeurs des classements internationaux.
Nos enseignants-militants détestent les mots sélection, performance, classement et leur préfèrent les mots ludique, détente, assistance etc...
Est-ce qu'une demi journée supplémentaire de travail par semaine va changer la donne?
Nous en doutons.
Pour tenter de donner une explication à ce phénomène, les militants-enseignants dénoncent l'absence de moyens, tout en occultant avec leur mauvaise foi habituelle les milliers de leurs collègues qui sont payés comme enseignants...sans enseigner!
Où sont ils planqués?
Ministre socialiste de l'éducation nationale, Claude ALLEGRE avait demandé de dégraisser le mammouth de l'éducation nationale.
Cette lucidité avait été mal vue à l'époque par les enseignants très conservateurs de leurs habitudes et de leurs acquis sociaux comme ils disent!
Une expression s'impose: "Les résultats parlent d'eux-mêmes et quand on a pas de résultats, on a des explications..."
Alors oui, cette réformette vaut plus par son côté cosmétique que par sa valeur pédagogique.