Ouest-France du jour traite du sujet du différend entre le philosophe Michel ONFRAY et l'association les jardins dans la ville sous le titre: "DENOUAL s'en mêle"
Compte-tenu des activités de l'université populaire du goût, le titre "DENOUAL met les pieds dans le plat" aurait été plus approprié, mais je ne suis pas rédacteur.
L'article indique: "le conseiller municipal (divers droite) Jean-Jack DENOUAL a été reçu à sa demande par Michel ONFRAY et des administrateurs de l'association Epicure mercredi dernier"
Nous restituons les faits tels qu'ils se sont réellement passés.
Après avoir envoyé un questionnement à la rédaction d'Argentan sur les différents articles consacrés à Michel ONFRAY, à la région et aux jardins dans la ville, il m'a été répondu le 20 janvier 2013 à 16h15: "Quant aux différentes questions que vous vous posez au niveau de l'université populaire du goût d'Argentan et de Michel ONFRAY, le plus simple serait de les poser directement à l'intéressé"
Le jour même à 20h02, je prends contact avec Michel ONFRAY et à 22h35, le philosophe m'invite à le rencontrer. (contacts par messagerie électronique)
Le 23 janvier 2013 je le rencontre entouré de deux administrateurs de l'association Epicure (université populaire du goût)
L'entretien s'est déroulé dans un excellent climat, d'autant que j'avais déjà rencontré le philosophe en 2006 à l'occasion des manifestations organisées pour le quatrième centenaire de la mort de Pierre CORNEILLE par l'association "les amis de Xavier ROUSSEAU" que je préside.
Il avait eu la disponibilité d'intervenir avec la romancière Evelyne BLOCH-DANO et le cinéaste Arno GAILLARD.
Roger JOUADE interrogé adopte une curieuse position défensive et agressive à mon égard en déclarant: "Je ne vois pas du tout ce que Jean-Jack DENOUAL vient faire là-dedans! Pourquoi cherche t-il toujours à nuire à la vie associative?"
Compte-tenu des informations écrites que j'ai reçues de la part de Michel ONFRAY, je peux comprendre l'inquiétude de Roger JOUADE, mais elle ne l'autorise cependant pas à déclarer n'importe quoi.
D'abord, il est manifestement inquiet de mon implication dans ce dossier, ensuite ce qui classique chez les élus de gauche c'est le dénigrement de l'intrus.
Roger JOUADE s'est impliqué dans la vie associative locale à des fins électoralistes et syndicales.
A ce sujet, ses actions anti-patronales ont porté un lourd préjudice à l'image de la ville qu'il prétend servir, mais dont il s'est servi et se sert.
En ce qui me concerne, je m'implique dans la vie associative locale sportive et culturelle depuis quarante ans et ce, à titre bénévole.
Arrivé à Argentan en 1973, je ne me suis impliqué dans la politique locale qu'à partir de 1994, c'est dire si antérieurement mon engagement ne pouvait se nourrir d'autres arrière-pensées, que celles de servir le mouvement associatif local.
Après 1994, j'ai simplement continué ce que j'avais commencé.
Enfin pour en terminer avec Roger JOUADE, je lui fais remarquer que j'ai toujours voté les subventions aux associations au conseil municipal, et que je ne vois pas en quoi j'aurais pu chercher à leur nuire.
Roger JOUADE est sur la défensive, car il sait que des irrégularités comptables ont eu lieu et en tant que président de l'association les jardins dans la ville il est directement concerné et responsable juridiquement.
J'observe que dans cette affaire ONFRAY-jardins dans la ville il y a des zônes d'ombre qui concernent l'utilisation de l'argent public.
J'observe également que Michel ONFRAY avait informé des élus dès octobre 2012 et qu'à ce jour le problème n'est pas réglé!
Que fait donc Roger JOUADE?
Aurait-il perdu de son influence auprès de ses camarades?
J'ajoute un élément qui n'a pas été publié par Ouest-France: "Le bon fonctionnement du partenariat entre ces deux associations relève donc de l'intérêt général"
Il y a pire à déclarer quand on veut prétendument nuire au mouvement associatif!
Effectivement ce contentieux ONFRAY-jardins dans la ville relève de l'intérêt général, puisque ces deux associations sont subventionnées par des collectivités locales et que les élus, jusqu'à plus ample informé, traitent des sujets relevant de l'intérêt général!
En attribuant des subventions, les élus confirment l'intérêt général reconnu aux activités des bénéficiaires des subventions.
Enfin pour conclure, le rôle du conseiller municipal est défini par la loi et le confirme comme contrôleur des dépenses de la commune.
Je vais donc m'employer à exercer les attributions de mon mandat électif.