Vous trouvez ci-dessous le texte de la question que j'ai posée au maire lors du conseil municipal du 25 juin 2012:
Le 14 avril 2012, la ville était représentée à la vente aux enchères publiques d'Alençon concernant la succession ROUSSEAU.
J'y ai constaté que la ville n'a pas participé à l'enchère de 28 manuscrits, dont 9 de l'historien argentanais Bailleul (1788) concernant l'histoire d'Argentan, répartis en 6 lots pour un coût total de 2700 €, préférant laisser la main au négociant qui lui a récemment vendu un manuscrit de Bailleul, au prix de 5000 €, alors que sa valeur avait été estimée à 350 € lors d'une vente aux enchères publiques en septembre 2009!
Je rappelle que le conseil municipal a été mis devant le fait accompli, puisque la délibération était postérieure à l'acquisition effective de ce manuscrit hors de prix!
D'autres documents d'Argentan ont été acquis par les archives départementales, et notamment celui concernant le couvent Sainte-Claire de 1663.
Je considère comme une faute de la ville de n'avoir pas acquis ces documents uniques concernant son histoire, donc son identité, et j'ai été troublé par le fait que la ville laisse la main au négociant concerné par la transaction antérieure, sans enchérir sur aucun des 6 lots de Bailleul.
Comment justifiez-vous cette connivence pratiquée au préjudice de la ville?
Le maire a répondu que la ville avait ce jour-là fait l'acquisition de 14 lots concernant Argentan!
Comme à son habitude le maire utilise la diversion pour ne pas répondre à la question posée.
Des réflexions s'imposent:
Le maire aurait donc missionné un agent à cette vente aux enchères publiques pour faire l'acquisition de lots de second ordre, et en laissant les meilleurs à un négociant qui a déjeuné avec l'agent en question?
Pour qui nous prend le maire?
Le maire a décidé l'acquisition à ce négociant du manuscrit de Bailleul pour le prix exorbitant de 5000 €, (évalué dans une précédente vente 350 €) tout en laissant 9 manuscrits du même Bailleul à ce même négociant pour 2700 €.
Quel est l'intérêt de la ville dans cette situation particulière?
Pour quelle raison la ville s'est-elle dotée d'un fonds patrimonial, pour le constituer de documents ordinaires, et laisser les documents extraordinaires à un négociant?
Pour qui nous prend le maire?