Il aura fallu attendre une loi de 2008 pour savoir comment fonctionnaient les syndicats français qui ont une représentativité inversement proportionnelle à leur financement!
Un rapport parlementaire nous révèle l'existence de véritables niches, que nombreux ont intérêt à cacher.
17 000 agent du service public sont mis à la disposition des syndicats qui ne représentent que 8% des salariés des secteurs public et privé!
Les postes manquants sont donc faciles à trouver.
Les syndicats ont été créés en 1884 et depuis cette date personne ne savait et ne cherchait à savoir comment ils fonctionnaient.
La curiosité des politiques est donc à géométrie variable.
Quand on évoque le financement des syndicats, de la formation professionnelle et des organismes sociaux, il faut parler en milliards d'euros!
Les cotisations des adhérents ne représentent que 3 à 4% du budget des syndicats.
Les comités d'entreprise sont de véritables propriétaires fonciers disposant d'immeubles dans les quartiers chics de Paris.
Les réserves des syndicats sont édifiantes: CFDT 347,5 millions d'euros, et 34,7 millions d'euros en trésorerie disponible, CGT 55,6 et 41,8, FO 23,3 et 6,7, CFTC 20,7 et 7,1, CGE-CGC 10,9 et 3,6, UNSA 7 et 3,4, FSU 2,9 et 1,9!
Actuellement en France, on parle de crise!
Pour qui?
Les syndicats jouent la comédie et pleurnichent devant les médias en évoquant le manque de moyens, pendant que leurs permanents s'envolent pour les îles exotiques afin de réfléchir à la lutte des classes!
Côté patronal ce n'est pas plus décent.
UIMM 389,56 et 341, 86, FFB 200,66 et 144,40, FN 83,10 et 38,16, MEDEF 67,81 et 37,90, FIM 64,47 et 63,84, UPA 52,69 et 17, FBF 49,22 et 11,96 etc...
Ces sommes colossales sont soi-disant attribuées pour acheter la paix sociale!
En dehors de la taxation des hauts revenus, il y a donc d'autres secteurs, d'autres niches où des économies peuvent être réalisées.
Les comités d'entreprise sont très bien financés comme on peut en juger en consultant le tableau qui indique leurs budgets: EDF-GDF Suez: 480 millions d'euros, France Telecom: 160, Air France: 93, SNCF: 92, RATP: 83, Banque de France: 48 etc...
Curieusement, les politiques sont muets ou autistes quand on leur demande de s'exprimer sur le sujet!
Source: Le Figaro magazine du 3 décembre 2011