L'opposition peut-elle gagner les élections municipales?
Comme nous l'avons toujours dit, pour gagner les élections municipales, l'opposition doit se présenter unie aux électeurs.
C'est ce que nous disions également en 2001.
Alors pour quelle(s) raison(s) avoir perdu les élections en 2001, après avoir été majoritaire au premier tour?
L'explication est relativement simple, car pour être uni il faut être au moins deux, réellement le vouloir, et surtout vouloir gagner.
On ne peut adopter le double langage à savoir, dire et déclamer à qui veut l'entendre, que l'on souhaite gagner, et se priver dans le même temps par son attitude, des moyens pour y parvenir.
Le sens politique le plus basique aurait voulu que JAGLIN prenne l'initiative des pourparlers pour le second tour.
Il n'en a rien été.
Il a poussé son manque de maturité politique, jusqu'à ignorer les 22,15% réalisés par notre liste, et tenté de nous imposer une liste qu'il a constituée seul, sans aucune concertation, au sein de laquelle il faisait figurer Jean-Louis ESQUIVIE... en 25 ème position, sur 33!
C'est dire en quelle estime il portait à l'époque, celui qu'il a sollicité récemment pour la remise d'un hochet électoral.
Depuis 2001, JAGLIN a t-il grandi?
Nous en doutons, car il se dit prêt à rejouer la combinaison perdante en rejetant la troisième voie explorée par le même Jean-Louis ESQUIVIE, d'une seule liste d'opposition, qui pour autant ne garantirait pas le succès.
Jean-Louis ESQUIVIE ne serait-il utile pour JAGLIN que comme faire-valoir?
Ce qui est garanti par contre, c'est que la division assure la défaite!
L'élection se passe en deux tours, si l'une des listes en présence ne réalise pas plus de 50% des suffrages exprimés au premier tour.
Pour être qualifiée pour le second tour, une liste doit réaliser un score égal ou supérieur à 10% des suffrages exprimés, et pour participer à une fusion de listes, il lui faut réaliser au moins 5% des suffrages exprimés.