La gestion du contrat de site d'Argentan dont il a eu la responsabilité de 2004 à 2007, a démontré que Laurent BEAUVAIS n'avait pas été au niveau de l'attente des résultats de l'utilisation de 18 millions d'euros financés par les contribuables, pour dynamiser l'économie locale après le séisme des fermetures de la MIC et d'APM.
Par son attitude laxiste, Laurent BEAUVAIS a privé Argentan d'une centaine d'emplois promis par des entreprises bénéficiaires d'aides publiques, sans jamais rendre compte de son bilan à ce sujet.
Par contre, avec son autre casquette du conseil régional, il est monté au créneau en 2009 pour dénoncer le plan social de NXP à Caen, ou récemment dénoncer le cas de Schneider à Bourguébus, entreprises ayant également bénéficié d'aides publiques, tout en s'enlisant dans les sables mouvants de son projet du Mont Saint-Michel!
Quel crédit accorder à ses attitudes démagogiques, populistes et contradictoires?
Comme beaucoup d'autres, Laurent BEAUVAIS est essentiellement préoccupé par la gestion de son plan de carrière politique, au point d'éviter prudemment l'écueil possible des élections sénatoriales dans la perspective de 2014.
En tant que Fabiusien, il caresse néanmoins l'espoir de se rappeler au bon souvenir de ses petits camarades socialistes, le moment venu en 2012, si la gauche l'emporte,
tout en cultivant habilement une image politique empathique.
La réussite électorale est-elle réduite à l'empathie du candidat ou de l'élu?
En 2008, je lui ai demandé d'être un conquérant dans sa politique de la région, et d'être l'artisan d'une Normandie indivisible, aujourd'hui toujours divisée!
Pour insuffler un élan de conquête économique, il faut à la tête de la nouvelle intercommunalité, un homme entreprenant et non un homme d'appareil.
Dans sa gestion du contrat de site d'Argentan, Laurent BEAUVAIS a été laxiste.
Activald'Orne 1 et 2 sont-elles de futures pépinières d'entreprises, ou sont-elles destinées à être des ex-futures jachères industrielles?
Naguère, Argentan a dû son essor industriel aux initiatives conjuguées de quelques élus courageux et créatifs, qui ont osé le choix judicieux de démarcher des investisseurs potentiels dans les années 1950 et 1960, plutôt que de les attendre.
Chaque génération produit des élus qui font la différence par leurs initiatives.
Invoquer sans cesse l'obligation de moyens est une rengaine chère aux attentistes socialistes qui, bien que disposant de moyens, sont plus à l'aise dans le dénigrement de la politique gouvernementale, que dans la réalisation d'objectifs économiques.
L'obligation de résultats n'est pas dans la culture socialiste, ce qui ne l'empêche nullement d'être confortée électoralement depuis 1989 par des argentanais, qui préfèrent être mal administrés par la gauche, que bien administrés par la droite!