La nature humaine et l'ambiance "chaleureuse" au sein d'un parti politique étant ce qu'elles sont, le spectacle donné par la classe politique et notamment celle de la droite et du centre est particulièrement pitoyable.
Pour aller voter le 23 avril, il faut sacrément croire aux valeurs de la démocratie et de la république.
Entre ceux qui quittent comme des rats le navire des "républicains" et ceux qui restent fidèles au candidat désigné et donc légitimé par la primaire de la droite et du centre, il y a un abîme.
Dans quel état sortira la droite de cet épisode?
A gauche c'est à peu près la même chose, à ceci près qu'il n'y a pas d'épisode judiciaire.
Le moteur du comportement des déserteurs se résume à la soif du pouvoir personnel et à la perspective des élections législatives, car leur place de député se joue dans l'urgence.
L'intérêt de la situation c'est qu'elle révèle les véritables personnalités des acteurs qui courent plus vite que leur ombre pour se mettre à l'abri!
Sous l'occupation allemande, nous avons vécu les mêmes comportements entre les collaborateurs et les résistants.
Comme quoi, la nature humaine est toujours floue et ingérable à travers les époques.