Il n'y a pas eu d'excuses de l'Etat aux victimes des attentats à l'occasion de l'hommage national qui leur était rendu aux invalides.
Le président de la république française a préféré faire encore des promesses ("le changement, c'est maintenant")
François HOLLANDE a versé dans la compassion de circonstance, mais en sa qualité de premier magistrat de France, il aurait pu et dû présenter au nom de l'Etat ses excuses, à la mémoire des victimes décédées et aux victimes blessées encore en soins, pour avoir failli à son premier devoir régalien, celui de protéger les citoyens de la république.
Inutile de décliner le mot "république" et d'en faire des tonnes à propos de sa vertu supposée, si dans le même temps, les services publics liés à la sécurité des personnes et des biens sont dépouillés de leurs moyens d'existence et d'intervention préventive.
L'histoire de la France offre de curieux comportements.
Rappelez-vous les excuses de la France déclinées par CHIRAC et HOLLANDE aux juifs, pour avoir été victimes de déportation, alors que la France n'avait rien à voir dans ces pratiques, qui ont fait la honte d'un régime illégitime dit "régime de Vichy"!