L'UMPS la bien nommée, tant elle correspond à la réalité de la situation, met en scène deux partis politiques aux abois l'UMP et le PS qui n'ont d'autre argument pour freiner la progression du FN que de le caricaturer et de l'agresser de manière constante, tout en évitant le débat de fond et surtout de comparer le programme du FN avec leur bilan...et pour cause!
L'UMPS va devoir avoir du souffle car en considération de l'âge de la présidente du FN, il y a fort à parier que la caricature grotesque de ce parti va s'user rapidement et qu'il lui faudra trouver d'autres arguments plus sérieux pour être plus crédibles auprès des électeurs.
L'UMPS a oublié l'essentiel en démocratie à savoir, que ce sont les électeurs qui décident, et non les états-majors des partis politiques.
Tour à tour, l'UMP et le PS revendiquent les valeurs républicaines qu'il considèrent, avec une insupportable suffisance, être les seuls à incarner!
Mais que sont les valeurs républicaines sans le respect des règles élémentaires de la démocratie?
Peut-être sont-ils des nostalgiques des valeurs républicaines d'une république totalitaire, car ils ont également oublié que la république peut-être associée à des régimes totalitaires comme par exemples: la république populaire de Chine, la république démocratique et populaire de la Corée du nord, la république islamique d'Iran, les républiques africaines etc...etc...
Le mot "république" est souvent utilisé par ceux qui veulent se dédouaner de leurs pratiques illicites au regard des véritables valeurs républicaines.
C'est la raison pour laquelle l'expression "république bananière" est souvent utilisée, pour définir un régime politique où sévit la corruption matérielle ou morale!
Nous assistons à une déliquescence des véritables valeurs qui devraient fédérer une société et ce, du seul fait des partis politiques qui ont eu à assumer des responsabilités gouvernementales à savoir l'UMP et le PS.
"Quand on veut se débarrasser de son chien, on l'accuse d'avoir la rage" dit l'adage.
Ce proverbe se vérifie chaque jour d'avantage au préjudice de la démocratie.